Anglure sous Dun, un concert pour La Galère & Voidum

Le samedi 1er juin 2019

Un petit village du haut Brionnais, perché juste en dessous de la montagne du Dun (d’où son nom), fête un anniversaire.
La commune a été créée il y a 150 ans, et le maire souhaite fêter dignement pour ses administrés cet événement.
Il n’y a pas de salle des fêtes ! Pas  de problème, l’église servira de salle de spectacle.
C’est ainsi que la Galère et Voidum, presque au complet, embarquent en bus pour rejoindre ces contrées où l’on ne vient pas par hasard, aux confins de la Saône-et-Loire, du Rhône et de la Loire, non loin des Echarmeaux.

La journée commença par un pique-nique dans le parc du château de Drée, à Corbigny, non loin de la Clayette.
La visite du château nous a fait découvrir une magnifique bâtisse superbement restaurée et aménagée par un riche descendant des propriétaires des lainières de Roubaix. Dommage, nous n’avons pas eu le temps de visiter les jardins, conçus à l’image des jardins du château de Versailles par Lenôtre.




A travers les petites routes incertaines, le bus a rejoint Anglure pour une rapide chauffe dans l’église où il y avait déjà des spectateurs attentifs.

Le concert pouvait débuter avec La Galère qui prit rapidement ses marques, suivie par Voidum et tout le cérémonial pour chanter Ave Maria dans l’église. Ce concert a été très apprécié par tous les spectateurs, même si la taille de la petite église ne permettait pas à tous d’avoir une position confortable.
Vincent et Agnès ont reçu l’ovation qu’ils méritaient, et les choristes cachaient  leur fierté sous les applaudissements nourris des « fidèles » présents.

Il est probable que nous ayons à revenir dans cette superbe région, avec l’espoir de ravir à nouveau  ses habitants si prestes à bien nous recevoir, et qui nous embrassaient plutôt deux fois qu’une au moment du départ…
En résumé, une belle prestation, et de beaux souvenirs pour la centaine de choristes présents.

 Et n'oublions pas de saluer, comme pour chaque concert, la participation sans faille de quelques-uns de "nos hommes", pour le chargement, le transport, le montage des estrades, et du piano. Puis en fin de concert, la même chose à l'envers : démontage… Aidés souvent par les choristes qui nous reçoivent et n'hésitent pas à se retrousser les manches.