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Médaille de la culture de la Ville de Bourg pour Philippe Conrardy

« J’ai trois passions : le chant, le bon vin et la montagne »

Philippe Conrardy médaillePhilippe Conrardy est arrivé dans l’Ain il y a près de cinquante ans. Cet Angevin d’origine se sent aujourd’hui Bressan.
« Tout jeune, ma mère me disait tout le temps que je n’arrêtais pas de chanter », confie Philippe Conrardy, choriste depuis plus de vingt-cinq ans à Arthémis musique.
Il vient de se voir décerner la médaille Art et culture de la Ville de Bourg-en-Bresse...I
Il a intégré sa première chorale à 13 ans. « Le chant a toujours été une passion pour moi. Je suis arrivé à Bourg-en-Bresse en 1971 et je n’ai intégré la chorale burgienne qu’en 1995. À cette époque, j’ai tout de suite accroché avec le chef de chœur, Christian Caille », souligne Philippe Conrardy.

Garder une activité vigneronne locale

En 2007, c’est la création de Voidum. Ténor, Philippe Conrardy trouve sa place parmi les 50 chanteurs dirigés aujourd’hui par le nouveau chef de chœur, Vincent Govindin.
« Le plaisir de chanter est resté intact après toutes ces années. Notre répertoire est fait de chants traditionnels ou d’hymnes. »
Mais pour Philippe Conrardy, tous les moyens sont bons pour chanter. Et, en 2015, lorsque son ami Christian Caille fonde la chorale Le dimanche à 15 heures, bien que n’ayant aucun atome crochu avec le rugby, il s’intègre facilement au pack. « Nous sommes une bande de copains qui chantons autour du rugby. »

Après toutes ces années, le ténor et Jasseronnais d’adoption a deux autres passions : la montagne et le bon vin...

Dès son arrivée dans la ville préfecture, il a intégré le Club alpin de Bourg-en-Bresse (CAB) auquel il est toujours fidèle depuis plus de quarante-cinq ans. « Dès mon plus jeune âge, j’ai eu envie de faire du ski. Avec mon épouse, nous pratiquons régulièrement le ski de randonnée et avons fait déjà de belles courses ».

Il fait également partie du groupement foncier agricole du Mont July et se bat pour garder une activité vigneronne locale. C’est difficile pour lui d’avoir une priorité parmi ses trois passions qui occupent bien sa vie de retraité. Cinquante ans après avoir été « parachuté » dans l’Ain pour son travail, il ne regrette rien. « J’aime le Revermont et aujourd’hui, je suis plus Bressan qu’Angevin. »

Le Progrès (22 janvier 2018)