Notre concert au Théatre La journée particulière d'une choriste
Le 1er Avril 2023
Enfin le jour du concert ! Cette année, Elle a réussi à éviter le COVID, donc Elle va enfin pouvoir faire son premier concert au Théâtre de Bourg avec La Galère ! Levée tôt, Elle rejoint ses compères du CA à la Salle Suchel dès 8h45 pour préparer la salle pour les collations des choristes entre et après concerts : installation des tables et chaises, nappes et verres installés. Puis un petit café pour se booster avant de rejoindre le théâtre à 10h. Les hommes installent les estrades et les filles font le tour des loges pour les attribuer et les identifier, en les aérant au passage !
Une petite pause, retour chez eux pour certains, Elle décide de rester et de retrouver d’autres choristes pour un Burger. Peut-être pas la bonne idée un Burger avant concert, mais bon c’était bien sympa !
De retour dans les loges, les filles se retrouvent entre elles, s’installent, papotent, passent le temps. Puis il faut descendre sur scène pour les balances et c’est la découverte, pour les nouvelles, de la salle de spectacle et ses sièges rouges, vides pour le moment. L’excitation commence à monter. Après quelques réglages avec les musiciens, retour dans les loges pour se préparer. On entend par-ci par-là des « Buddy you’re a boy… » ou des « Buddy, you’re a young man… ». “We will rock you” a du mal à rentrer, donc il faut répéter et répéter encore et encore tout en rajoutant du rouge aux joues ou du mascara sur les cils. Elles sont enfin prêtes et lorsque les premiers discours et les premiers applaudissements se font entendre dans les haut-parleurs, elles commencent à descendre avec la hâte de monter sur scène et rejoignent les hommes de la Galère.
Dans les couloirs pleins de courants d’air, les choristes écoutent les enfants de Void’Jeunes et chantent silencieusement avec eux. Bien sûr, 1er avril faisant loi, Vincent Govindin, notre chef de choeur, se retrouve avec un poisson dans le dos, au grand bonheur des enfants !
Enfin, les choristes de La Galère montent sur scène silencieusement pendant que Vincent présente chacun des enfants au public. Le rideau se rouvre une fois les enfants partis, le public applaudit, et Vincent attend patiemment que le calme revienne, en regardant le public, les bras croisés. Le silence se fait, il se retourne vers nous, nous sourit, déplie ses bras et …c’est parti, pour les frissons, pour le plaisir, pour la concentration aussi, ne pas se laisser distraire par nos proches, nos amis dans la salle, rester concentrés sur chaque geste de Vincent, ne pas oublier ses paroles, attention, se souvenir qu’ici, il va accélérer, ici, il va ralentir, mince, quel est le prochain chant, ah oui, celui-ci je l’aime bien, oh là là, le prochain, je ne suis pas sure de toutes les paroles, et celui-là, ça va tellement vite ! OUF celui-ci que j’appréhendais s’est bien passé ! Oh et celui-ci, quel pied !!! Le public a apprécié ! Un petit coup d’œil quand même sur ses enfants et son mari, ils ont l’air super contents. Les chants se suivent, la fin approche, le dernier… DEJA ? Mais non, c’est pas possible ! Déjà fini ?? On en voulait plus ! On voudrait que Supercalifragilistic dure plus longtemps ! Mais le rideau se referme sur des applaudissements fournis et des coucous de nos proches et on sort de scène. Heureusement qu’il y a 2 concerts !!
Pendant l’entracte, Elle s’égosille pour couvrir le brouhaha pour arriver à vendre quelques CD et clés USB. Le bras levé avec les CD en éventail avec une voix de poissonnière : « ils sont frais mes CD, ils sont tout frais ! Qui veut mes CDs ? Il n’y en aura pas pour tout le monde !»
Après l’entracte, les puissantes voix d’hommes de
Voidum emplissent le théâtre.
Elle les écoute depuis les coulisses et ressent toujours la même émotion sur «
Amsterdam ».
Puis La Galère rejoint Voidum sur scène avec les enfants de Void’Jeunes pour le final « We will rock you », les Boom-Boom-Cracks retentissent, parfaitement à l’unisson ! Les heures de travail, de répétitions ont fait le job !
On sort de scène pour vite rejoindre nos proches, nos amis à l’accueil, hâte de savoir ce qu’ils en ont pensé… et les compliments pleuvent, on en prend plein la tête ! On a pris du plaisir à chanter et en prenant du plaisir, on a donné du plaisir. Et en donnant du plaisir, on prend du plaisir. C’est un cercle magique, la magie du chant, la magie des chœurs qui chantent en cœur, de ces voix qui se répondent, se complètent, s’entrechoquent, la magie de toutes ces voix si différentes, qui, sur des tonalités différentes, sur des rythmes différents s’harmonisent mélodieusement pour former un même chant, tout cela grâce à un magicien talentueux, patient et passionné qui en gesticulant comme un pantin désarticulé nous guide d’une main de fer à l’unisson. La magie d’être ensemble.
Pour finir, on se retrouve pour certains en salle Suchel pour une dernière collation, quelques chants, parce qu’on ne se retrouve pas ensemble à table sans chansons, puis rangement et Elle rentre, après une longue journée, qui finalement est passée très vite, trop vite. Couchée à 2 heures du matin en compagnie de … « Supercalifragilistic » dans la tête qui n’est décidément pas la meilleure des berceuses !